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29 juin 2012 5 29 /06 /juin /2012 22:08

Les Nuits de la Sainte Victoire sont de plus en plus contestées, y compris parmi les proches de notre maire. En question, hors le fait que les retombées pour les Peyniérens sont négligeables, des problèmes de subvention et de justification de dépenses sont au coeur de la polémique. Le journal La Provence, dans son édition du 4 mai, dans un article consacré au festival, parle de "l'opacité de sa gestion" (cliquer pour agrandir).

 

120504 LP Ciel nuageux sur Nuits musicales Ste Victoire p 1

120504_LP_Ciel-nuageux-sur-Nuits-musicales-Ste-Victoire_p-2.JPG

 

En question donc, la gestion de l'événement, l'orchestre et la localisation de l'association.

 

Concernant la localisation de l'association, le délégué à la CPA (J. Bonfillon, le maire de Fuveau) indique que "son implantation à St Etienne complique les échanges".... Est également critiqué dans les couloirs, le finacement avec l'argent de la CPA d'une association qui n'est pas sur le territoire de la CPA. Un problème qui se pose aussi avec l'orchestre, les professsionnels locaux, tout aussi talentueux, grognent contre les musiciens Ukrainiens. Fait relayé par la Provence "Rien non plus contre les orchestres étrangers mais il faut aussi promouvoir les bons artistes de notre territoire". Dans un autre article C. Burle avouait pourtant que "faire venir cette formation et des solistes étrangers coûte bien moins cher". Pour ma part je préfèrerais moins de stars et plus de musiciens locaux, mais c'est un point de vue.

 

Pour ce qui est de la gestion, malgré le coût inférieur de l'orcherstre étranger, notons le budget exhorbitant de ce spectacle, pas moins de 530 000 euros pour l'édition 2011. Oui, vous avez bien lu, 530 000 euros dont 260 000 euros de subvention sollicités auprès de la CPA (pour 240 000 euros finalement attribués) et 40 000 euros pour la "soirée CPA" comme en témoigne le document de demande de subvention 2011:

 

subvention.jpg

Est-il utile de préciser que ces presque 280 000 euros que la CPA met sur la table sont  financés par nos impôts, alors que la billetterie ne représente "que" 110 000 euros.  Autrement dit la place à 34 euros prix public coûte en réalité 163 euros, dont 86 euros payés par le contribuable de la CPA (plus de la moitié). Ca méritait d'être précisé, car les retombées à Peynier pour autant de subventions sont négligeables. Par exemple les enfants de Peynier n'ont pas pu assister aux répétitions en 2011. Sans doute parce qu' il ne fallait pas troubler les grands maitres de l'opéra ... Le financement public de telles manifestations devrait donner lieu à certaines obligations, et pas seulement  permettre "aux chefs d'entreprises, des soirées qu'ils peuvent partager avec leurs clients" comme le relatait La Voix du Nord en 2010 parlant du concept porté par le producteur de l'événement (les "prestations partenaires" dans le budget ci dessus). En attendant, des habitants plus anciens que moi m'ont indiqué que l'école de musique de Peynier a été une des premières victimes de Christian Burle en 2001, celle-ci ayant été considérée comme trop coûteuse, il est des parallèles qu'il est utile de faire. Parallèle d'autant plus d'actualité qu'il fut question lors d'un récent conseil municipal que la commune reprenne à son compte le festival.

 

En  question donc le budget de la manifestation de prestige. D'autant que les acteurs de la manifestation ont déjà été contestés dans le passé, notamment Eve Ruggiéri lors du festival d'art lyrique d'Aix-en-Provence critiquée pour des facturations exhorbitantes, des faits relatés en 1996 dans le journal Libération ou dans l'Express.

 

 En tout cas la CPA prend ses distances : "La question n'est pas de payer mais il s'agit d'argent public et il y a des règles administratives et des justificatifs à fournir. Or l'association a toujours eu la plus grande difficulté à nous les procurer en temps et en heure". Une source informée m'indique qu'un récent bureau de la CPA a attribué une subvention de 97 000 euros à l'association pour solder l'exercice 2011, les justificatifs demandés ont-ils bien été fournis ? La CPA fera-t-elle son travail jusqu'au bout en saisissant la Chambre Régionale des Comptes pour s'assurer de la bonne gestion de l'argent public qu'elle octroie ?

 

Et pour ceux qui ne seraient pas encore au courant, je profite de cet article pour vous signaler l'action d'Anticor (association anti-corruption) dans le cadre de l'enquête publique du PLU de Peynier :

 

Peynier, la ligne rouge est franchie

 

A Samedi Prochain

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commentaires

A
<br /> @ Utopiste: Peut-être pâr ce qu'il n'était pas prévue que notre bon Prince Félix Burlusconi 1er n'y prenne la parôle...  <br />
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U
<br /> Personnellement ce qui me derange le plus c'est que samedi soir il y avait un concert gratuit (financé par la meme CPA) dont on n'a pas entendu parler.<br /> <br /> <br />  <br />
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C
<br /> Vu l'état des choses et les opacités de ce genre de manifestation, il est à espérer que la disparition de ces coûteuses loufoqueries soit aussi le chant du cygne en 2014 pour les deux maires que<br /> sont encore Joissains et Burle.<br /> Nota : Je me souviens très bien, car j'étais dans l'équipe Picheral, de cet épisode qui avait touché le Festival. Comme l'avait dit mon maire préféré, les problèmes de gestion ne dataient pas de<br /> la veille.<br /> Les dérives étaient surtout imputables au pouvoir occulte que les castes consanguines et fermées sur elles-mêmes qui avaient (et ont encore pour certaines manifestations élitistes) pour habitude<br /> de fonctionner en réseaux de copinage, de s'inviter mutuellement (souvent sans payer les places) et de participer aux raouts mondains, coupes de champagne en main, avec un seul objectif, celui de<br /> scruter les luxueuses tenues vestimentaires de leurs rivaux. <br /> Eve Ruggiéri, spécialisée dans l'imposture, n'avait eu aucun mal à s'introduire dans le cercle grâce à son entregent radiophonique et télévisuel où elle avait l'habitude de passer les plats aux<br /> prix les plus élevés en toute complaisance avec le monde du spectacle lyrique.<br /> Rayon gag, le rapport de la Chambre régionale des comptes avait cruellement relevé que le seul rôle constaté de la manipulatrice  était d'être préposée aux choix des couleurs des nappes de<br /> table (véridique !) lors des grands repas entre les rutilantes huiles de la "haute" festivalière. <br /> Je cesse là mes persiflages alors qu'il y aurait de quoi en pondre tout un ouvrage. <br />
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