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Métropole : le mariage de la carpe et du lapin - Blog de Jean-Luc Gach, Peynier {display:none;margin:0px; padding:0px; background-color:#FFFFFF; font-family: Verdana, Helvetica, Arial, sans-serif; font-size:x-small;}

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4 janvier 2013 5 04 /01 /janvier /2013 22:00

Nouvel exploit du PS "institutionnel" des Bouches-du-Rhône qui, empêtré dans l'affaire Guérini, ajoute encore un peu plus de confusion en s'associant avec Maryse Joissains, une UMP extrêmisante, contre le projet de métropole, contre le gouvernement...PS ! Il fallait le faire ! Nouvelle illustration qu'il n'y a pas de frontière entre les partis lorsqu'il s'agit de défendre les intérêts communs de quelques élus.

 

LaProvence22122012_1.jpg

Marylise Lebranchu en compagnie de J.L. Canal, maire PS de Rousset, et de Maryse Joissains, Maire UMP d'Aix-En-Provence. Mais où est donc le suppléant de cette dernière à l'élection législative, notre maire UMP C. Burle ? (Photo La Provence du 22/12/2012)

 

Il faut dire que très localement le PS s'était déjà illustré en apparaissant aux côtés de notre bon souverain et de ses voisins UMP pour soutenir le projet  loufoque de village des marques à Peynier. Heureusement qu'après une débauche d'énergie de l'association Leï Michelins, des CIQ et de citoyens pour s'y opposer, ce projet fut abandonné.

 

bull48

 

Des maires qui se targuent du soutien des sénateurs (comme la très "pro-militaire" et cumularde sénatrice-maire Samia Ghali) ... eux-mêmes élus par les maires, rien d'étonnant à ce qu'ils caressent leurs électeurs dans le sens du poil. Bref, des conflits d'intérêts du sol au plafond. Concernant cette dernière en tout cas, on ne se lasse pas d'écouter le philosophe Michel Onfray  lui remettre les pendules à l'heure (à partir de la 19e minute, ça envoie du lourd !) :

 

 

 

 

Bref, les maires frondeurs anti-métropole se gargarisent d'avoir mobilisé pas moins de 3000 personnes lors de la manifestation du 21 décembre et essayent de faire passer ceci comme une réussite. Aucun doute, le soutien est massif... personnellement la dernière fois que j'ai manifesté à Marseille, on était près de 100 000, et je n'ai pas le souvenir d'une manifestation à moins de 20 000.

 

LaProvence22122012_4_2.jpg

 

Des élus qui n'ont pas hésité par ailleurs à donner congé aux employés municipaux dans certaines communes et affrêté des bus pour grossir les rangs de la manifestation contre la métropole du 21 décembre, tout ceci aux frais du contribuable, comme on peut le lire dans l'extrait de La Provence (du 22/12/2012) précédent ou comme le souligne Monique Cordier dans l'extrait suivant tiré du même journal :

 

LaProvence22122012_1b2.jpg

 

Pendant que nos édiles se donnent en spectacle, à Lyon les élus du département on voté à l'unanimité moins une voix la disparition du département du Rhône et la création de l'Euro-Métropole Lyonnaise. Devons-nous encore à Marseille être à la traine ?

 

Visiblement nos élus n'ont pas les mêmes problèmes que leurs administrés... ils n'ont pas à subir, par manque de coordination entre les multiples intercommunalités, tous les matins des kilomètres d'embouteillage pour aller travailler à l'autre bout du département, crise de l'emploi oblige. Etre élu maire, ce n'est pas avoir un chèque en blanc pour raconter n'importe quoi au nom de la population. Et précisément pour le cas de la métropole, aucun maire n'en a fait état dans son programme puisqu'il s'agit d'un sujet totalement nouveau, ils n'ont donc aucun mandat sur cette question. Nous, administrés et électeurs, ne sommes pas des moutons qui votons une fois tous les 6 ans et basta: nous réclamons d'être consultés ! La démocratie n'est pas une coquetterie rythmée par les rituels électifs, mais la participation de l'ensemble de la société (associations, individus) à la vie publique. Et en matière de démocratie, les maires freinent des deux pieds et des deux mains la disparition du seul échelon local où les représentants ne sont pas élus au scrutin direct mais quasi membres de droit, le plus antidémocratique de tous !

 

Je retranscris ici l'excellent billet de Jacques Boulesteix sur le sujet, fer de lance en faveur de la métropole :

 

Métropole : l’incontournable scrutin universel direct

Les intercommunalités actuelles ont un handicap majeur : leur élection au second degré les subordonne à la volonté des communes, ce qui entraîne que leur gouvernance, lieu de tractations permanentes, est souvent bancale et inefficace. Or on ne peut réduire une métropole à la simple somme de ses communes. On ne peut réduire l’intérêt métropolitain à l’intersection des intérêts de différentes communes et un projet métropolitain n’est pas la collection des différents projets communaux, fussent-ils financés par la métropole.

Dans l’aire métropolitaine marseillaise, les maires freinent des quatre fers une possible élection au scrutin direct, que ce soit d’une métropole ou des intercommunalités existantes. Atteinte à leur légitimité, à leur pouvoir, à leurs prérogatives. Comme s’il devait y avoir une exclusivité communale de l’élection au suffrage universel. Si l’on suit cette logique, les conseils régionaux devraient être élus par les élus communaux ou départementaux et les conseils généraux par les conseils municipaux.

Le système actuel : un détournement de démocratie

C’est un détournement  des principes mêmes de la démocratie. Tout échelon exécutif, quel qu’il soit, doit être élu au scrutin direct, dans une élection propre, seule susceptible d’assurer un débat électoral et la confrontation de programmes politiques. Aujourd’hui, les maires et conseillers communautaires siègent dans ces instances intercommunautaires sans avoir débattu devant les électeurs du moindre programme intercommunal. Dans leur grande majorité, ils ne rendent jamais compte de leur mandat intercommunal auprès de leurs concitoyens. Les intercommunalités n’ont donc aucune visibilité de la part des citoyens qui ne savent même pas qui en est responsable et ce qu’elles décident. Les maires, tous désignés vice-présidents de l’intercommunalité, bénéficient pourtant d’une solide indemnité du double ou du triple de leur simple indemnité de maire… . Les intercommunalités actuelles sont obscures pour les citoyens et sont un lieu généralisé de cumul de mandats aujourd’hui bien insupportable. Un tel système n’est évidemment pas viable et ne correspond pas aux exigences démocratiques minimales.

On ne peut imaginer le statu-quo

Le combat contre une intercommunalité ou une métropole élue au scrutin direct est donc un bien mauvais combat ! De nombreuses associations de citoyens et de démocratie locale s'en sont saisies. La Cour des Comptes en 2005, le comité Balladur en 2009, la commission Attali en 2010, avaient déjà soulevé le problème. Et, jeudi 4 octobre 2012, les responsables des intercommunalités, réunis au sein de l’Association des communautés de France (AdCF), ont réclamé  la mise en place du suffrage universel direct pour la désignation des conseillers communautaires. Comme l’a indiqué le Président de l’AdCF, “Nos communautés gèrent désormais environ 35 milliards d’euros d’argent public. Nos budgets reposent dans une très large part sur des impôts payés par les ménages. Peut-on imaginer une seule seconde le maintien du statu quo?”.

Alors, évidemment, il y a scrutin direct et scrutin direct. Dans un dernier effort pour freiner le vote citoyen, certains responsables politiques poussent vers « le scrutin municipal fléché », qui ne changerait rien en définitive. Au lieu, comme actuellement, d’avoir les conseillers communautaires élus par les conseils municipaux, les noms des futurs conseils communautaires seraient fléchés sur le bulletin de vote municipal. Le résultat serait vraisemblablement inchangé. Tous les maires et leurs principaux colistiers seraient fléchés, ce qui ne changerait pas du tout la configuration actuelle, continuerait d’entretenir la confusion et le cumul, et in fine les illisibles compromis de gouvernance.

Que les conseillers communautaires soient élus directement par les citoyens et leur rendent compte directement !

Il est quand-même contradictoire, mais significatif, de voir que ceux qui dénoncent le « caractère anti-démocratique » d’une éventuelle métropole, sans doute parce qu’elle écornerait leur propre pouvoir, sont les premiers à défendre le statut-quo électoral ou a prôner un fléchage dont on ne voit pas ce qu’il a de démocratique. Il n’y a pas de démocratie à géométrie variable. Un échelon politique qui est exécutif et lève des impôts doit être élu directement par les citoyens et leur rendre directement compte.

Non, les intercommunalités méritent mieux. Le respect des citoyens aussi. La seule solution démocratique est dans l’élection au scrutin universel direct séparé des intercommunalités et métropoles. Il en va de la réhabilitation de la chose politique auprès de la population. Et ici, une métropole ne peut se construire sans une démocratie renouvelée, avec une représentativité claire élue directement, séparée du scrutin municipal.

 

A samedi prochain

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commentaires

A
<br /> Bonjour et merci pour ces informations. Cet article est bien fait et ne demande qu'à être lu.<br />
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A
<br /> Au saut du lit, mais je reviendrais;<br /> Le mariage de la carpe et du lapin; et la première photo nous montre une Cerise avec écharpe rose, et Kanal une écharpe tricolore qui, lui descendre aux chevilles.... Si ça c'est pas de la<br /> copulation, en develir, (à venir qui va avilir) qu'on m'explique....^^ <br /> <br /> <br /> PS: On l'a échappé belle, notre bon Prince Félix Burlusconi 1er n'est pas sur la foto....<br />
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