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8 avril 2011 5 08 /04 /avril /2011 22:45

Dans "service public", il y a deux mots, service et public comme dirait un certain Jacques II de Chabannes de la Palice. Le problème c'est que dans notre société on a tendance à oublier (ou faire oublier) le premier de ces deux mots pour mettre en avant le coût de ces services et la dette faramineuse de l'Etat qu'engendreraient ces services. Ainsi le grand remède de notre gouvernement à la dette s'appelle la RGPP, révision générale des politiques publiques, la vente du patrimoine de l'Etat et les privatisations.

 

Cette RGPP est contestée par les syndicats (CGT,FO, CFDT, etc.). Si on s'en tient à la vision simpliste qui nous est présentée, on ne peut qu'être en faveur d'une telle politique : augmenter l'efficacité de l'Etat. Contrairement à ce qu'on veut nous faire croire, dans cette politique ce n'est pas seulement l'efficacité de l'Etat dont il est question, mais de diminuer les services au public par la réduction des moyens du service public. Et de toute façon, ce qu'on ne paye pas d'une façon, il faudra le payer d'une autre, comme par exemple la santé avec la baisse des prestations de sécurité sociale qui s'est immanquablement traduite par la hausse des cotisations mutuelle. De même, ce que nous ne payons pas en cotisations retraite devra se compenser par des retraites par capitalisation à niveau de pension constant. C'est un système de vases communicants, ni plus ni moins. Le tout est de savoir si l'un des pays les plus riches de la planète préfère une société de solidarité ou d'individualités. Les élections sont là pour y répondre.

 

La course en avant de la finance folle est donc en marche. L'Europe complice ne manque pas de faire appliquer à chaque fois sa doctrine, comme récemment à la Grèce (qui ne pourra pas payer...) et encore plus récemment au Portugal à qui elle consent à prêter pour rembourser les banques prédatrices à condition de diminuer les dépenses sociales et de santé. Pendant que l'Europe tient les mains de ces pays et que le FMI leur bloque les pieds, les banques leur font les poches, c'est ce qu'on appelle la modernité. Ce décalage entre la spéculation financière et l'économie réelle est dénoncé évidemment par presque toute la gauche (sauf la "gauche" FMIste...) mais également par la droite industrielle traditionnelle qui trouve notamment écho dans des publications comme l'Usine Nouvelle.

Quel rapport avec Peynier ? Les services publics. Je faisais déjà un premier billet sur l'école il y a un mois, et les suppressions de postes dans l'éducation nationale. Les conséquences de la RGPP ne s'arrêtent malheureusement pas là. Lorsque je me suis installé dans notre village, il y avait un vrai service public de la poste. Aujourd'hui, elle n'est ouverte que le matin, au nom de la rentabilité et pour préparer la privatisation et l'ouverture à la concurrence imposée par le traité de Lisbonne. Soi-disant dans l'intérêt des clients (qui ne sont plus des usagers...). C'est ça notre intérêt ? Une poste fermée la moitié du temps et bondée quand elle est ouverte ? Sacré progrès ! Et la pauvre postière derrière son guichet n'y est pour rien, elle fait ce qu'elle peut. Cette situation est à mettre en perspective également avec la longue grève des postiers de Rousset ZI dont Peynier dépend maintenant.

 

la-poste.jpg

 

Quel avenir pour la poste du village ? Notamment pour les personnes âgées qui profitaient de ce formidable réseau de bureaux de poste dans tous nos villages pour y avoir un CCP, un livret d'épargne et parallèlement effectuer des opérations de courier. Qui les amènera à la poste de la ZI ? D'autant que la poste n'est qu'un des services publics auxquels nous faisons appel, l'école, la justice, la lutte contre l'incendie, les forces de l'ordre, la médecine, etc. , tout doit y passer, il faut tout brader. Quelles mesures pour éviter un tel désastre, quelles politiques locales pour en limiter l'impact ? Pas grand chose apparemment, on laisse faire sans bouger.

 

A samedi prochain

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commentaires

D
<br /> Le distributeur de billets de la poste sur la zone a été explosé il y a une semaine et du coup le guichet de la poste est fermé;<br /> ce n'est donc même pas la peine d'y amener qui que ce soit !<br /> <br /> <br />
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A
<br /> On peut aussi proposer d'envoyer Sarko dans un pli de moins de vingt grammes non soumis à la concurrence hors de l'Elysée. Je suis sûr que le facteur se fera un plaisir d'expédier l'ensemble.<br /> <br /> <br />
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J
<br /> 1) la jurisprudence constante dit, que l'administration n'est pas tenue au maintien d'un SP non obligatoire.<br /> <br /> 2) La poste, me semble t-il n'est plus un SP, mais un SPIC, Service Public Industriel et Commercial, au fonctionnement identique qu'une entreprise commerciale de droit privé.<br /> <br /> 3) La poste doit faire des bénéfices, en supprimant des services non rentable, ou pas assez rentable.<br /> <br /> 4)Une entreprise de transport routier, sous prétexte de l'augmentation du prix des carburants, ne va pas livrer son client à X kilomètres avant sa destination finale, non il va augmenter ses tarifs<br /> lui permettant de finaliser sa livraison dans les entrepôts du client.<br /> <br /> 5) A contrario, si la poste facture au client le même prix pour l'envoi d'une lettre qu'il faut mener à Rousset que le prix qui était demandé au bureau de Peynier, le consommateur se fait<br /> doublement voler.<br /> <br /> a) Car le prix est le même et le service rendu est moindre, donc plus cher,<br /> <br /> b)Car le client doit payer son déplacement et son temps perdu pour rejoindre le nouveau lieux de dépôt.<br /> <br /> Proposition de solutions pour garder ouvert le bureau de la Poste de Peynier.<br /> <br /> La poste définit son exacte part de bénéfice sur chaque produit ou service vendu, ce qui donne le coùt réel.( Logistique, transport, frais de personnel du bureau....)<br /> <br /> L'usager accepte de payer en plus du prix de base du service la même somme. Donc le timbre sera un peu plus cher, mais cette augmentation sera moindre que le déplacement à Rousset ou à Trets,<br /> Et puis, la commune paiera le différentiel nécessaire au maintien du bureau de la poste de Peynier, ( avec un concours de la dotation globale de fonctionnement) et dés lors, l'actuelle municipalité<br /> sera autorisée à crier sur tout les toits, qu'elle a sauvé le SP de la poste, en oubliant au passage de dire que le fric n'est pas sorti de la poche des élus, mais de celle des contribuables.<br /> <br /> Ce n'est qu'une idée, elle vaut ce qu'elle vaut, mais elle a le mérite d'être gratuite.<br /> A vos gamberges les citoyens.<br /> <br /> Ps: Par les horaires d'ouverture des services administratifs de la Mairie, il est clair que l'usager est au service de l'administration, alors que cela devrait être le contraire. Tous les usagers<br /> produisent par leur travail de la richesse, qui alimente le salaire des fonctionnaires, donc le moindre des respect envers ceux qui les font manger serait de leur faciliter la vie.<br /> Bien sur, les fonctionnaires ne sont pas responsables de cette situation qui est de la seule décision de la municipalité.<br /> Electoralement c'est porteur, et dans un petit village tout est bon à prendre, quitte à ce que ce soit au détriment de l'intérêt général.<br /> <br /> <br />
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K
<br /> Les services publics, vaste sujet. Depuis dix ans, la population du village n'a cessé d'augmenter mais :<br /> <br /> - Les horaires de la crèche se sont réduits de 45 minutes par jour (15 minutes le matin et 30 minutes le soir)et le nombre de places n'a pas augmenté ;<br /> <br /> - Il faut montrer patte blanche pour avoir une place à la cantine de la maternelle et à la garderie du primaire ;<br /> <br /> - Les enfants ont trois heures de classe en moins par semaine ;<br /> <br /> - Plus personne ne peut aller à la Poste à part le samedi matin d'où un certain encombrement ;<br /> <br /> - Les horaires de la mairie aussi se sont réduits (fermeture au public deux après-midis par semaine) ;<br /> <br /> - Il n'y a toujours pas de distributeur de billets à Peynier ;<br /> <br /> etc.etc.etc.<br /> <br /> Mais nous voilà rassurés : Sarko vient de relever le revenu au-dessus duquel certains de nos concitoyens devront payer l'impôt sur la fortune. Cherchez l'erreur !!<br /> <br /> <br />
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