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1 février 2013 5 01 /02 /février /2013 22:57

Ce mardi soir avait lieu un conseil municipal majoritairement dévolu à l'adoption du PLU version 2012.

 

Rappelons qu'ils 'agit de la 3e mouture de ce PLU, les versions de 2007 et 2009 ayant été annulées par le Tribunal Administratif de Marseille suite à la requête de l'association Leï Michelins et de divers CIQ. Ce mardi donc, avec l'aide de son conseil municipal totalement au garde-à-vous, le maire a fait adopter cette nouvelle mouture du PLU. Les principaux changements par rapport au PLU de 2009 se situent à La Treille- La Corneirelle avec la suppression de ce projet loufoque de village des marques. Le maire a promis lors de ce conseil municipal la mise en ligne de ce projet sur le site de la mairie, je n'aurai donc pas ce coup-ci à me substituer à la puissance publique pour informer les citoyens.

 

Après un peu plus d'un an de répit, les toupies à béton vont donc pouvoir à nouveau déferler sur la commune.

 

A commencer par la fameuse parcelle de Poublaveau. Pourtant expréssément reversée en zone naturelle inconstructible au PLU de 2012, suite à l'avis défavorable à son classement constructible du commissaire enquêteur, une maison va pourtant y être bâtie. En effet, le pétitionnaire et la mairie ont contesté en cassation la décision du juge des référés suspendant l'un des permis de construire octroyés. "Les" permis de construire car ils sont au nombre de deux. Fait totalement incongru, la mairie aurait normalement dû demander au pétitionnaire de renoncer au premier permis avant d'octroyer le 2e. Mais non, elle a maintenu le parallélisme des autorisations d'urbanisme, induisant l'association Lei Michelins en erreur puisque l'association a mis un certain temps avant de s'apercevoir de la supercherie et de l'existence de deux permis sur la même parcelle. Il n'en fallait pas moins au juge du Conseil d'Etat pour considérer la requête tardive et casser l'ordonnace de suspension du Juge des Référés de Marseille rendant l'un des deux permis... valide. Bref, ça va donc bétonner dur sur cette zone naturelle.

 

Le promoteur des "Jardins de Philia" a lui aussi fait un grand pas vers la concrétisation de son projet qui, rappelons le, consiste en la construction de 57 logements au sud du village.

 

130128_LP_PEYNIER_Bras-de-fer-se-poursuit-autour-des-Jardin.JPG

 

Ainsi l'article de La Provence nous apprend-t-il qu'une première décision de justice a été favorable au promoteur, comme on pouvait le pressentir, et que les riverains qui avaient contesté le permis ont préféré transiger avec ce dernier et ont stoppé leur action. On apprend également que, contrairement à ce qu'avait annoncé le maire lors des voeux de 2012, le compromis de vente entre le vendeur et l'acheteur est toujours valide. Le promoteur semble bien dans son droit et a toutes ses chances de gagner dans sa contestation de la préemption. Ce projet est donc on ne peut plus sur les rails... mais comme l'a dit le maire lors des voeux, ce n'est pas 56 logements de plus qui vont augmenter la population de Peynier...Ha bon ? ils vont rester vides ? Meuh oui ! C'est 56 logements de rien du tout !

 

Pourtant avec l'immeuble Bouygues qui est en cours d'aménagement par les nouveaux acheteurs et locataires, c'est 113 logements de plus à terme, sans compter les autres programmes immobiliers qui ont fleuri ici et là. Si on en croit une fois de plus les statistiques de l'INSEE, il y a en moyenne 2,3 personnes par résidence principale en France ce sont donc 260 habitants de plus environ qui vont élire domicile sur la commune. Au passage le maire a donné les chiffres de la population selon l'INSEE lors des voeux à la population clamant haut et fort qu'il y avait 3108 habitants à  Peynier mais omettant soigneusement de préciser qu'il s'agit des statistiques de... 2010 et non pas de la population de 2013, sans inclure donc les familles qui se sont installées dans les nouvelles constructions de ces 3 dernières années. Toujours est-il que l'objectif de 3500 habitants à l'horizon 2020 sera probablement atteint bien avant à ce rythme.

 

En tout état de cause souhaitons la bienvenue à tous ces nouveaux habitants à qui je donne aussi rendez-vous samedi prochain pour un nouvel article.

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commentaires

B
<br /> Merci pour votre réponse ;o)<br />
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B
<br /> ah ouais..... En effet, quel dommage !!!!<br />
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M
<br />  <br /> <br /> <br /> @ Béa<br /> <br /> <br /> Quand on arrive aux Michels de Peynier, à gauche on va vers le hameau et à droite on redescend vers Boudian. A l'embranchement, on prend à gauche et dans le virage, un chemin part sur la gauche :<br /> le chemin de Belcodène.  A cet endroit, le propriétaire a rasé plein d'arbres pour construire ... en zone naturelle. Le maire a visiblement accordé plusieurs permis de construire à ce Attila<br /> des temps modernes. Pas grave pour la forêt, les écureuils et les hérissons, l'important c'est le pognon.<br />
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B
<br /> J'ai une question un peu bête (je suis pas native de Peynier ceci explique cela) Mais où se trouve le quartier de Poublaveau ?<br /> <br /> <br /> J'ai un peu cherché mais en vain.<br />
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J
<br /> ... et ce n'est pas fini pour le quartier au Sud de la départementale 908. Pour l'instant ce n'est que la partie visible de l'iceberg<br />
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J
<br /> @kalliste<br /> <br /> <br /> éviter toute concertation,<br /> <br /> <br /> éviter toute contestation,<br /> <br /> <br /> et si contestation il y a, transférer les permis de construire (quand il existe, pour Bouygues il s'agissait d'un permis tacite) comme pour les projets les Jardins de Philia, les Prairies du Jas,<br /> les Hauts de Peynier, Poublaveau ...  effectivement, on peut rarement prévoir financièrement 2 recours sur 2 permis accordés pour une même parcelle ..., individuellement ou collectivement<br /> cela ne change rien<br /> <br /> <br /> on sait tout cela maintenant a posteriori<br />
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A
<br /> @ kalliste: Je suis tout à fait d'accord avec cette analyse...<br />
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K
<br /> @ J'aime le béton à Peynier<br /> <br /> <br /> Le vrai problème est de ne pas avoir contesté le permis en temps et en heure c'est-à-dire dans les deux mois qui ont suivi. C'est le même problème que pour Bouygues. La population, prise dans un<br /> grand élan de naïveté, fait confiance à ceux qu'elle a élu. Elle se fait enfumer complètement par les rumeurs contradictoires qui n'ont qu'un seul but : éviter toute contestation possible, faire<br /> expirer les délais de recours. Elle a aussi du mal à s'organiser. A Peynier comme ailleurs, chacun compte sur la mobilisation des autres en essayant soigneusement d'en éviter le coût<br /> individuellement. Je ne critique personne, je constate.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Kalliste<br />
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A
<br /> "Quand le bâtiment va, tout va"...<br /> <br /> <br />  Pourquoi se plaindre, dans la Principauté tout va de travers, mais tout va, ou presque on pourrait se croire à Pise...<br /> <br /> <br /> Pour bétonner, ça bétonne, et pour être con ça déconne….<br /> Des logements sociaux? Mais pourquoi faire? y mettre des pauvres?<br /> Mais non, les pauvres ça ne paye pas de taxe d'habitation, (qui suivant le croquet, ou planteur de sardines, premier dauphin), doit remplacer la taxe professionnelle ; les pauvres, ça<br /> rencontre la Salopette pour lui demander des bons alimentaires, ça ne paye pas sa cantine dans les temps ; Un pauvre c’est que des emmerdements…<br /> <br /> <br />  Bref, dans la principauté, notre bon Prince Félix Burlusconi 1er devrait proclamer que les pauvres sont interdits de cité.<br /> <br /> <br /> Toutefois une question se pose, le jour venu, à part un pauvre, qui peut accepter de pousser leur chaise roulante, leur torcher le cul, et écouter leurs interminables conneries;... du temps ou<br /> j'étais Prince, du temps ou j'étais ............<br /> <br /> <br /> Je serais sûrement crevé d'ici là, mais je veux bien réscuciter juste pour les pousser dans le précipice.<br /> Quand le bâtiment va, tout va, même la construction de mausolée au cimetière, ou de bustes à la gloire défunte….<br />
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B
<br /> Je rejoins Kalliste, mais où sont les logements sociaux ???<br /> Toutes ces magouilles politiciennes pour bétonner le village me dépassent...<br />
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J
<br /> Cher Jean-Luc, vous oubliez de dire que les riverains n'ont pas le choix !!!<br /> <br /> <br /> Dire qu'ils "préfèrent" transiger n'est pas très juste.<br /> <br /> <br /> A moins d'y laisser quelques milliers d'euros pour une cause perdue d'avance. <br /> <br /> <br /> Les frais d'avocat et d'huissier répartis entre les riverains sont déjà bien assez lourds !<br />
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J
<br /> <br /> Cher lecteur,<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Vous me faites un procès d'intention qui n'a pas lieu d'être. Tout ceci n'est qu'une question de sémantique, quand on fait un choix on prend toujours la solution que l'on préfère. Je me garde<br /> bien de commenter ce point de quelque manière ou de juger quiconque, vous l'aurez noté. Il y a très certainement de bonnes raisons à ce choix, personne n'a à se justifier. Pour ma part, n'ayant<br /> absolument aucune information sérieuse sur cette procédure, notamment sur ses chances de succès et les raisons de ce choix, je ne peux que constater l'issue, à savoir une transaction.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> cordialement<br /> <br /> <br /> <br />
K
<br /> Dans tout ce béton, la mairie aura commis l'immense exploit de ne créer AUCUN logement social. Une municipalité totalement<br /> éloignée des préoccupations de la population, donc.<br />
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