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Blog de Jean-Luc Gach, Peynier - Commentaires sur la vie du village de Peynier {display:none;margin:0px; padding:0px; background-color:#FFFFFF; font-family: Verdana, Helvetica, Arial, sans-serif; font-size:x-small;}

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29 mars 2013 5 29 /03 /mars /2013 21:28

Le Manneken-Pis, signifiant « le gamin [qui] pisse » en néerlandais, est une statue en bronze d'une cinquantaine de centimètres qui est en fait une fontaine représentant un petit garçon nu en train d'uriner. Elle est située au cœur de Bruxelles, dans le quartier Saint-Jacques, à deux pas de la Grand-Place, à l'intersection de la rue de l'Étuve et de la rue du Chêne. Cette statue est le symbole de l'indépendance d'esprit des Bruxellois.

 

Peynier aussi a droit à ses statues. Il y a même une sorte de frénésie de la statue dans ce village. Après la statue de Vincent Delpuech qui a coûté fort cher aux Peyniérens et dont la finalité est discutable, la municipalité s'occupe avec empressement des diverses statues religieuses présentes un peu partout dans la commune, comme elle l'indique dans le dernier journal de Peynier : "La Municipalité a donc décidé de rénover ce patrimoine communal afin de procéder à sa conservation. La commune a pris en charge les travaux avec l’aide financière de la Région Paca, du Pays d'Aix", piétinant une fois de plus le principe de séparation de l'Eglise et de l'Etat sous prétexte de préservation du patrimoine comme ce fut le cas déjà avec la restauration de l'autel de l'église :

 

saint-julien-2b.jpg

 

Dernière en date, la statue de l'Avenue de la Vierge, restaurée en grande pompe et à grand coup d'annonce sur le site municipal, après la restauration de la statue de Bernadette Soubirou priant devant la vierge avenue Mireille dont l'intérêt patrimonial serait à étudier de près ce dernier monument étant extrêmement récent (1875). Apparemment d'autres sont à venir.

 

statue-vierge.jpg

 

Pendant ce temps, nos petits "Manneken" peyniérens continuent d'affronter les voitures au pied même de cette statue, au péril de leur vie. En effet, on aurait pu croire que le temps aidant, la sécurisation de ce chemin menant vers l'école maternelle et emprunté tous les matins par les enfants et leurs parents serait une priorité et que le parcours serait enfin protégé au lieu de quelques coups de pinceaux censés délimiter la circulation des piétons...il n'en est rien.

 

P1030325.JPG

 

La municipalité a choisi sa priorité : la statue de la vierge.

 

A samedi prochain

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22 mars 2013 5 22 /03 /mars /2013 20:50

Il va être encore question du PLU dans cet article et de sa mise en application puisqu'il est passé par le filtre du (non) contrôle de légalité préfectoral. Aujourd'hui le POS n'est plus, on est au PLU.

 

Pour la première fois depuis le début de ce feuilleton  interminable, les documents (zonage, règlement, etc.) sont en ligne sur le site de la mairie ! Même pas besoin de chercher pendant une demie-heure le lien, c'est assez direct. Voici ce que je considère comme une victoire personnelle puisque c'est probablement la conséquence de la guerrilla numérique que je mène contre la désinformation et la culture du secret de cette municipalité, guerrilla ayant pour but de faire connaitre au plus grand nombre et à rendre accessibles un maximum de documents officiels.

 

Bref, ce coup-ci je ne ferai pas le travail de la mairie, puisqu'elle l'a fait. Encore un petit effort et nous aurons en ligne l'entièreté des délibérations municipales (et pourquoi pas les comptes), comme bon nombre de communes le font. Mais il semblerait que ce tabou mettra encore beaucoup de temps à tomber, sans doute faudra-t-il changer de municipalité pour changer de pratiques et se diriger vers plus de transparence.

 

Mais l'histoire du PLU vient de trouver ces derniers jours un nième rebondissement, un rebondissement que vous ne trouverez pas non plus dans les publications officielles. Souvenez-vous : l'association Leï Michelins et les CIQ ayant reçu une fin de non recevoir à leur recours amiable, ils avaient attaqué les PLU de 2007 et  2009 devant le tribunal administratif de Marseille. Ce dernier avait annulé lesdits PLUs. Le Maire a donc engagé immédiatement la commune dans une "nouvelle" élaboration de PLU, et en parallèle avait fait appel du jugement du tribunal administratif. On ne comprend vraiment pas pourquoi avoir maintenu ces deux procédures en parallèle d'autant que le PLU de 2012 est quasiment identique à celui de 2009, à la zone commerciale près. Ce PLU de 2012 aurait pris le pas sur les versions antérieures du PLU en cas de succès. Une nouvelle procédure pour rien donc, si ce n'est qu'elle témoigne d'un certain esprit revanchard sans finalité pour la communauté peyniérenne.

 

Une procédure inutile car l'association Leï Michelins et les CIQ ont une nouvelle fois gagné en appel ce 21 février 2013. C'est donc un nouveau camouflet pour notre maire et sa "politique du talion". Les frais de justice seront donc à la charge du contribuable peyniéren ainsi que les frais de justice des associations, la commune ayant été condamnée à verser 1000 euros à chacune d'elles.

 

CAA11MA01885-952.jpg

 

Un long jugement de 15 pages très étayé et accablant pour la municipalité, dont je vous fais grâce mais que je transmettrai à toute personne intéressée par retour d'email.

 

Le président de l'association Leï Michelins m'a également fait part d'une information importante : puisqu' à force de persévérance elle a obtenu satisfaction sur sa principale revendication, à savoir l'abandon du projet de zone commerciale, l'association ne fera probablement pas de nouveau recours contre le PLU de 2012 bien qu'elle le considère comme très insatisfaisant. Les autres requérants ne m'ont pas donné pour le moment leur position. Update du 24/03 : le CIQ de La Treille- la Corneirelle serait sur la même position que Leï Michelins.

 

Mais apparemment le PLU ne satisfait pas tout le monde et selon mes informations il est hautement probable que certains habitants s'estimant lésés par cette nouvelle mouture du PLU intentent une nouvelle action, indépendament des contestations passées. Le feuilleton n'est donc apparemment pas encore terminé, mais espérons que ce coup-ci la municipalité sera plus raisonnable et entende les contestataires lors de la phase amiable, ce qui évitera de nouveaux frais de justice inutiles à la commune et de nouvelles déconvenues !

 

A samedi prochain

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15 mars 2013 5 15 /03 /mars /2013 22:01

L'affaire des Faïsses a été longuement exposée sur ce blog. Pour mémoire il s'agit d'une affaire nauséabonde où le maire de Peynier loue un terrain agricole à une société de recyclage de boues de stations d'épuration, et les installations de ladite société empestent toute la vallée, ce qui a donné lieu à de nombreuses plaintes de la part de riverains de Rousset jusqu'à Trets.

 

Pour mémoire :

 

Ca sent les Faïsses de Rousset jusqu'à Trets

L'argent des Faïsses n'a pas d'odeur

Les Faïsses s'invitent au conseil municipal

Peynier, ton univers impitoyaaable...

Affaire des Faïsses : vers la désignation d'un juge d'instruction ?

Les Faïsses sentent toujours aussi mauvais

Une manif à Peynier ! 

 

Notre député fraichement élu avait décidé de prendre cette affaire très au sérieux et a saisi la Ministre de l'Environnement Delphine Batho sur ce problème :

 

Affaire des Faïsses : le député Ciot saisit la ministre

 

Aujourd'hui la ministre répond au député et la réponse est très claire : si les odeurs persistent dans l'année qui suit, la Préfecture ordonnera la couverture de l'installation. Du coup l'exploitant partirait probablement...

 

reponse-batho.jpg

 

Et pendant ce temps que fait la municipalité ? et le maire ?? Où sont les promesses de résiliation du bail énoncées devant plus de 30 personnes à la fin d'un conseil municipal ? Mais il est vrai qu'il faudrait dans ce cas que le maire-bailleur renonce à 2500 euros mensuels de revenus...

 

loyer-faisses.jpg

 

A samedi prochain.

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8 mars 2013 5 08 /03 /mars /2013 18:28

Quelle tristesse ! Quelle tristesse de voir l'état de délabrement de la politique locale, de voir où nous en sommes. Cette semaine fut riche en révélations en tout genre.

 

Après le rejet du compte de campagne de Maryse Joissains la semaine dernière qui selon le conseil constitutionnel a utilisé à tort son indemnité représentative de frais de mandat de député pour financer sa dernière campagne électorale, nous apprenons cette semaine que le Conseil d'Etat, plus haute juridiction administrative en France, casse l'arrêt validant le contrat de son mari, Alain Joissains. Rappel des faits : Alain Joissains, ancien Maire d'Aix-en-Provence est recruté par son épouse Maryse Joissains comme directeur de cabinet en 2001. Un conseiller municipal d'opposition, Lucien Alexandre Castronovo (dit LAC dans la blogosphère) a contesté les bases de ce contrat et ses avenants invoquant une rémunération illégale car excessive. A. Joissains a reçu sur 7 ans une rémunération de 475 778 euros alors que selon LAC, les textes de loi limitaient cette rémunération à 307 972 euros soit la bagatelle de 167 806 euros de trop-perçu, le tout financé par le contribuable aixois. LAC a obtenu l'annulation de ce contrat devant le tribunal administratif, puis la Cour d'Appel de Marseille a curieusement, contre l'avis du rapporteur public, invalidé la première décision. Aujourd'hui et après 8 ans de procédures, le Conseil d'Etat indique donc que c'est à tort que la cour d'appel à invalidé le premier jugement...

 

Pour plus de renseignements, sur cette affaire :

 

 

Le Conseil d'Etat soulève une grossière erreur dans l'affaire du contrat d'Alain Joissains à Aix-en-Provence

 

Le blog de LAC

 

Un peu plus tard dans la semaine nous apprenions la mise en examen du député successeur de Maryse Joissains, Jean-David Ciot, pour recel de détournement de fonds publics à propos de son licenciement du conseil général en 2011, notamment concernant les 20 000 euros d'indemnités de licenciement. La justice soupçonne un licenciement arrangé ce que nient fermement l'intéressé et Jean-Noël  Guérini, lui aussi mis en examen dans cette affaire. A l'issue de l'audition devant le juge Duchaîne, notre député ne s'est pas exprimé et a laissé son avocat prendre la parole :

 

vidéo Marsactu - Esther Griffe

 

 

 

Même si dans ce nouveau dossier la présomption d'innocence est de mise, il faut être réaliste : c'est une nouvelle qui entrave toute l'action politique du PS de ce département. Certains l'ont bien compris, et renouveau PS13, un groupe de militants PS anti-guérinistes parle de pratiques inaceptables dans son communiqué de presse :

 

Le Parti Socialiste doit prendre la mesure du désastre politique dans les Bouches du Rhone.

 

On ne peut qu'aller dans le même sens. Pour ma part je suis partisan d'un renouveau citoyen de la politique. La politique "à la papa" faite par des professionels (éventuellement cumulards) ça suffit ! Les citoyens ordinaires, non encartés, doivent prendre les rennes eux-mêmes. Georges Clémenceau a dit : "La guerre est une affaire trop sérieuse pour être laissée aux militaires", on pourrait dire à notre tour, nous citoyens, "La gestion publique est une affaire trop sérieuse pour être laissée aux politiciens".

 

Ou plus simplement, "prenons le pouvoir !".

 

Pour finir on ne se lasse pas de réentendre le philosophe Michel Onfray, vidéo extraite de l'émission Salut Les Terriens sur Canal+ :

 

 

 

 

 

  A samedi prochain.

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1 mars 2013 5 01 /03 /mars /2013 20:01

La plus haute juridiction de France, vient, par sa décision n°2013-4795 AN, de trancher l'"affaire des comptes de campagne" du tandem Joissains-Burle (qui rappelons le, se présentait comme suppléant de Maryse) lors des dernières élections législatives.

 

- Le compte de campagne est rejeté

- Maryse joissains échappe à l'inéligibitilé grâce à une clémence bienveillante du conseil constitutionnel.

 

Comme le dit le conseil des sages, l'indemnité parlementaire d'un député n'a pas à être utilisée pour le financement d'une campagne électorale :

 

"Considérant que l'indemnité représentative de frais de mandat est réputée être utilisée conformément à son objet ; que le compte bancaire sur lequel est versée l'indemnité représentative de frais de mandat de Mme JOISSAINS-MASINI comportait, au 1er janvier 2010, un solde dont elle n'établit pas qu'il provenait en tout ou partie de sommes étrangères à cette indemnité ; que, postérieurement à cette date, ce compte a reçu des recettes étrangères à cette indemnité ; que ces recettes ont servi, en complément de l'indemnité représentative de frais de mandat, à financer divers prélèvements effectués sur le compte ; que, par suite, lors de sa constitution, l'apport personnel de Mme JOISSAINS-MASINI à son compte de campagne n'a pu être financé exclusivement à partir de recettes étrangères à l'indemnité représentative de frais de mandat ; qu'ainsi, contrairement à ce que soutient Mme JOISSAINS-MASINI, le prélèvement destiné à la constitution de son apport personnel a été effectué au moins pour partie sur les recettes provenant de l'indemnité représentative de frais de mandat ; qu'ainsi, c'est à bon droit que la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques a rejeté le compte de campagne de Mme JOISSAINS-MASINI;"

 

L'association Anticor lutte depuis de nombreuses années contre l'utilisation opaque de ces fonds. Je vous invite à lire notamment le billet suivant : Députés : toujours pas transparence de leur indemnité IRFM ! 

Il y a là un bel exemple du détournement de la destination de cet argent, une somme de 6412 euros mensuels non assujettis à l'impôt sur le revenu, somme qui rappelons-le, est financée par les impôts des Français.

 

Il s'agit en tout cas d'un nouveau camouflet infligé au tandem Joissians-Burle et un autre argument pour ne par reconduire ces deux-là lors des prochaines élections municipales.

 

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22 février 2013 5 22 /02 /février /2013 22:18

Le dernier journal de Peynier ne déroge pas à la tradition, prenant exemple sur le régime de Pyongyang, nous sommes en présence d'un magnifique morceau digne de la propagande nord coréenne.

 

Mais avant de revenir sur le dernier numéro du journal du parti, voyons comment l'information fut manipulée notamment lorsqu'il fut question de présenter l'évolution de la dette de la commune.

 

Rappelez vous mes trois derniers articles sur la question de la gestion de Peynier :

 

De la bonne gestion de Peynier [1]

De la bonne gestion de Peynier [2]

De la bonne gestion de Peynier [3]

 

Lors de ces articles, je présentais des graphiques publiés dans le Journal de Peynier concernant la dette de la commune. Il est intéressant de superposer à ces graphiques les vraies données du ministère des finances publiées par le journal du net.

 

Exercice de style, il est donc question de convaincre la population incrédule de la bonne gestion de la municipalité et de la gestion exécrable de la municipalité précédente. Il nous est donc dressé un tableau apocalyptique de la situation "avant" et une situation idyllique maintenant. Pourtant, même en essayant de tordre les données dans tous les sens, il est impossible de faire correspondre les vraies données avec les graphiques publiés dans l'organe de propagande officiel.

 

En jaune le graphique du journal de Peynier, en rouge les vraies données, on sur-évalue la dette en 2001 pour bien faire croire que ceux qui ont géré la municipalité par le passé sont des charlots, et on minimise ses propres dettes en 2003... et surtout depuis 2008 on ne parle plus de la dette qui a explosé, la démonstration est éloquente :

 

la-dette-selon-burle3.jpg

 

Continuant dans son exercice d'intoxication pour suppléer les carences de la municipalité actuelle et faire croire à la bonne gestion des affaires par tous les moyens, le dernier Journal de Peynier ne déroge pas à la règle. En page trois, nous avons droit à une belle démonstration d'esbrouffe, au cas où les Peyniérens n'auraient pas imprimé dans leurs cerveaux nombre de bienfaits de la municipalité actuelle. Ainsi par une pirouette aussi regrettable qu'improbable, on nous annonce par un indicateur utilisé seulement en haute vallée de l'Arc, la "capacité d'autofinancement nette du remboursement en capital des emprunts" (sic), une fois de plus les qualités de la gestion de la municipalité actuelle qui sont mises en exergue et sont comparées à la gestion calamiteuse du passé. On clame partout que ces chiffres sont publiés et disponibles par tout un chacun, sans toutefois en donner les moyens précis de vérification, il ne faut quand même pas exagérer.

 

abracadabrantesque4.jpg

 

Il m'aura fallu un petit moment pour comprendre comment cet indicateur pour le moins alambiqué fut construit, mais une fois le mécanisme décortiqué, je décidai d'en faire l'analyse exhaustive, après tout pourquoi pas.

Quelle ne fut pas ma surprise de constater que la municipalité actuelle fut en déficit pas moins de 6 années sur 10 selon ses propres critères, en 2002, 2003, 2006, 2007, 2008, 2009... c'est ce qu'on appelle l'arroseur arrosé:

 

abracadabrantesque3.jpg

 

D'autant que les excédents de 2010 et 2011 ne sont positifs que parce que le remboursement de la dette de 2009 contractée pour acheter au prix fort des champs agricoles n'a pas encore démarré et ne démarrera qu'en 2014 (prêt relais). Dans l'hypothèse où il faudra rembourser sur 20 ans à un taux de 3,5% ce prêt, c'est 120 000 euros par an qu'il faut déduire de ces montants...

 

Bref, une nouvelle fois, la démonstration de la faiblesse de la propagande pré-électorale de nos élus municipaux est faite, propagande réalisée avec les impôts des Peyniérens sur papier glacé. Il ne reste plus qu'une seule solution aux Peyniérens pour faire cesser définitivement toute cette gabegie, traduire dans les urnes notre désaccord en infligeant une lourde défaite à l'équipe sortante lors des prochaines élections municipales.

 

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15 février 2013 5 15 /02 /février /2013 22:07

Pour une fois j'approuve une décision votée lors du dernier conseil municipal, celle de surseoir à l'application de la réforme Peillon en 2013. Une fois n'est pas coutume. Cette réforme consistant à revenir à une semaine de 4 jours et demi a été menée sans aucune concertation avec le corps enseignant, les parents d'élèves, les collectivités territoriales et a été instaurée en dépit de tout bon sens.

 

En premier lieu on peut reprocher à cette réforme de ne pas rétablir les heures d'enseignement supprimées sous Sarkozy . Il n'y a pas bien longtemps, les enfants avaient trois heures d'enseignement le samedi matin, heures qui ont disparu au profit du soutien qui ne concerne pas tous les enfants. Ces heures en moins cumulées sur les 5 années de primaire sont d'autant moins de pratique du français, des mathématiques, de l'histoire, de la géographie, des sciences, etc. Cela leur manquera un jour. Aujourd'hui on n'allège pas la journée, on rajoute des heures mais pas d'enseignement...

 

Par ailleurs on peut douter de la capacité de notre municipalité à proposer des activités d'aussi bonne qualité que dans les grandes villes lors des périodes périscolaires. Il y a là un problème d'égalité sur le territoire des enfants face au système éducatif, suivant si les communes mettent en priorité l'éducation ou non. On connait la position de l'actuelle municipalité qui a toujours négligé cette question au profit d'autres... PLU profitables.

 

Tout ceci pose également la question du coût de ces activités, car rien n'empêche d'imposer une participation financière aux familles pour mettre en place ces activités périscolaires, à supposer qu'elles existent. On peut même craindre des activités à deux vitesses, la garderie "simple" pour les plus modestes, et des activités plus élaborées pour ceux qui peuvent se le permettre. Par qui ces activités périscolaires seront-elles assurées ? Par du personnel formé ? Par des entreprises privées ? Par l'IFAC, association ouvertement proche de l'UMP et fondée en 1975 par André Santini, création rendue possible à l'époque par une subvention accordée par le conseil général des Hauts de Seine alors présidé par Charles Pasqua ? Il est étonnant que le PS au pouvoir cautionne ainsi une privatisation larvée de l'éducation de nos enfants. Sarkozy en rêvait, le PS l'a fait...

 

Pour finir, le meilleur moyen de ne pas fatiguer nos enfants et de leur donner une éducation de qualité, c'est tout simplement de diminuer le nombre d'élèves par classe. Mais là encore, la réalité n'est pas au rendez-vous des promesses électorales du candidat Hollande.

 

En conclusion, j'apporte mon soutien plein et entier aux enseignants grévistes de mardi dernier dont je reproduis ici le tract distribué dans les carnets de liaison (cliquer pour agrandir).

 

tract1.jpg

tract2.jpg

 

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10 février 2013 7 10 /02 /février /2013 00:03

Cette semaine (le vendredi 8 février à 18h30 au socio) avait lieu une réunion publique sur le thème du réaménagement du cours Albéric Laurent.

 

Miracle... la question du cours Albéric Laurent est posée depuis 2003. Et en 2008 une réunion de concertation fut promise. Donc 5 ans après, et dix ans après le réaménagement provisoire de 2003, cette réunion a donc eu lieu ! Rappelez vous, à l'initiative de certains riverains (dont je faisais partie) une pétition avait été lancée pour protester contre le réaménagement du cours Albéric Laurent tel que nous le connaissons aujourd'hui et l'instauration quelques jours avant les municipales de 2008 de places bleues à grands coups de pinceaux en direction d'un électorat bien particulier.

 

Nous avions alors rencontré M. le maire en son bureau qui avait promis alors une réunion rapide de concertation quelques semaines après les élections. Cette réunion nous l'avons attendue des années, et aujourd'hui  elle vient enfin. Quelles raisons pour avoir fait patienter les riverains autant de temps ? Aucune si ce n'est les élections de 2014 et qu'il faut un jour ou l'autre s'occuper des problèmes des gens...

 

Bref comme je l'annonçais dans un article précédent, la campagne électorale arrivant à grands pas, les grands travaux vont commencer, et pour ce faire une "consultation" a été organisée sur le ré-aménagement du cours Albéric Laurent. Réunion annoncée sur le site de la mairie, et invitations distribuées dans les boites aux lettres des riverains. Mais pas toutes, certains riverains d'opposition (car candidats sur la liste d'opposition en 2008) se sont plaints lors de la réunion de ne pas avoir reçu l'invitation... un malencontreux oubli certainement.

 

Pour ma part je n'ai pas pu assister à cette réunion à mon grand regret, étant dans un avion au dessus de l'Atlantique au même moment, ce qui par ailleurs explique le retard du bulletin de cette semaine. Mais j'ai pris attache de personnes de confiance ayant assisté à ladite réunion pour en rendre compte.

 

On remarquera la méthode particulière employée pour cette consultation. Alors que le bon sens démocratique aurait voulu que l'on écoute, que l'on fasse une synthèse et qu'ensuite des propositions soient faites, ici il s'agit simplement de choisir entre 3 propositons d'aménagement imaginées par un architecte et que l'on retrouvera ci-après :

 

Cours-S1.jpg

Cours-S2.jpg

Cours-S3.jpg

 

 

De source provenant desdits participants à la réunion, le scénario 2 serait préféré par une assistance d'une vingtaine de personnes composée à 50% d'élus, de fonctionnaires de la mairie ou de proches de la municipalité. Mais il y aura bien consultation sur ce sujet. La consultation telle qu'elle fut présentée consiste donc à émettre un avis en mairie où une hypothétique urne serait mise à disposition. Quelles garanties sur cette consultation ?  qui peut voter ? combien de fois ? quel anonymat ?  quelle sincérité des résultats ? Le vote à main levée n'aurait pas été pire... tout ceci est bien improvisé, de l'esbrouffe une fois de plus.

 

Tout ceci est une question de forme. Sur le fond, il est utile à ce stade de se remémorer les disours de l'époque, que l'on peut retrouver dans le Peynier infos n°11 de janvier 2003 (!) et bien loin des projets actuels:

 

"Aussi, en concertation avec les commerces et les utilisateurs, nous avons organisé, à peu de frais, un stationnement en épi de l'hôtel de ville à l'annexe des services administratifs. Cet aménagement provisoire doit nous permettre d'évaluer ce mode de stationnement avant la réalisation des travaux définitifs. L'objectif est de relancer l'activité économique de notre centre ville historique en évitant les arrêts intempestifs devant les commerces.

 

Sur les 9 places de stationnement initiales proposées sur ce tronçon, nous avons dégagé 15 places dont une réservée pour les personnes handicapées. A l'évidence ce premier projet sera révisé, mais fort de cette expérience grandeur nature, une analyse précise des retombées économiques pourra être menée.

 

Nous espérons qu'à terme le Cours sera doté d'une douzaine de travées supplémentaires, soit au total 27 places de stationnement et outre la place "handicapée" seront réservés un emplacement pour le docteur et une zone de dégagement destinée aux livraisons."

 

Nous sommes aujourd'hui bien loin des promesses de 2003. Cependant, le fond du problème est bien exposé là, il s'agit du stationnement des habitants du centre du village, qui ne peut être dissocié de l'aménagement du cours Albéric Laurent, voire de la pérénité du centre névralgique du village en ce lieu peu accessible. Lors de la réunion la question du stationnement a été balayée au prétexte de l'exitence de places de stationnement aux alentours. Places certes libres en journée mais très convoitées et insuffisantes le soir. Tout doit être discuté dans son ensemble, et ne traiter que de l'aménagement du cours c'est regarder le problème par le petit bout de la lorgnette : c'est un projet uniquement électoraliste en vue des municipales de 2014.

 

Ce qu'il conviendrait de faire est plus global, il faut répondre aux questions suivantes :

 

- quelles solutions pour l'accès aux habitants du centre du village

- quelles solutions de stationnement (il s'agit ici de vraies solutions et pas des projets loufoques de parking au niveau du rond point à l'entrée nord du village...)

- quel projet global pour le centre du village, y compris concernant les plans et aides pour la rénovation urbaine

- a cette occasion la question de la sécurité du stationnement et la dégradation et le vol des véhicules pourrait être prise en compte.

 

Au delà de la résolution de ces problèmes pratiques, c'est la question du projet de vie que les habitants du centre veulent... et à partir de là, les réponses en découleront.

 

Une fois de plus cette municipalité montre de façon flagrante ses limites dans ce projet, son inconstance et son incapacité à agir. Il faudra que tout ceci change en 2014, mais cela ne tient qu'à vous !

 

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1 février 2013 5 01 /02 /février /2013 22:57

Ce mardi soir avait lieu un conseil municipal majoritairement dévolu à l'adoption du PLU version 2012.

 

Rappelons qu'ils 'agit de la 3e mouture de ce PLU, les versions de 2007 et 2009 ayant été annulées par le Tribunal Administratif de Marseille suite à la requête de l'association Leï Michelins et de divers CIQ. Ce mardi donc, avec l'aide de son conseil municipal totalement au garde-à-vous, le maire a fait adopter cette nouvelle mouture du PLU. Les principaux changements par rapport au PLU de 2009 se situent à La Treille- La Corneirelle avec la suppression de ce projet loufoque de village des marques. Le maire a promis lors de ce conseil municipal la mise en ligne de ce projet sur le site de la mairie, je n'aurai donc pas ce coup-ci à me substituer à la puissance publique pour informer les citoyens.

 

Après un peu plus d'un an de répit, les toupies à béton vont donc pouvoir à nouveau déferler sur la commune.

 

A commencer par la fameuse parcelle de Poublaveau. Pourtant expréssément reversée en zone naturelle inconstructible au PLU de 2012, suite à l'avis défavorable à son classement constructible du commissaire enquêteur, une maison va pourtant y être bâtie. En effet, le pétitionnaire et la mairie ont contesté en cassation la décision du juge des référés suspendant l'un des permis de construire octroyés. "Les" permis de construire car ils sont au nombre de deux. Fait totalement incongru, la mairie aurait normalement dû demander au pétitionnaire de renoncer au premier permis avant d'octroyer le 2e. Mais non, elle a maintenu le parallélisme des autorisations d'urbanisme, induisant l'association Lei Michelins en erreur puisque l'association a mis un certain temps avant de s'apercevoir de la supercherie et de l'existence de deux permis sur la même parcelle. Il n'en fallait pas moins au juge du Conseil d'Etat pour considérer la requête tardive et casser l'ordonnace de suspension du Juge des Référés de Marseille rendant l'un des deux permis... valide. Bref, ça va donc bétonner dur sur cette zone naturelle.

 

Le promoteur des "Jardins de Philia" a lui aussi fait un grand pas vers la concrétisation de son projet qui, rappelons le, consiste en la construction de 57 logements au sud du village.

 

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Ainsi l'article de La Provence nous apprend-t-il qu'une première décision de justice a été favorable au promoteur, comme on pouvait le pressentir, et que les riverains qui avaient contesté le permis ont préféré transiger avec ce dernier et ont stoppé leur action. On apprend également que, contrairement à ce qu'avait annoncé le maire lors des voeux de 2012, le compromis de vente entre le vendeur et l'acheteur est toujours valide. Le promoteur semble bien dans son droit et a toutes ses chances de gagner dans sa contestation de la préemption. Ce projet est donc on ne peut plus sur les rails... mais comme l'a dit le maire lors des voeux, ce n'est pas 56 logements de plus qui vont augmenter la population de Peynier...Ha bon ? ils vont rester vides ? Meuh oui ! C'est 56 logements de rien du tout !

 

Pourtant avec l'immeuble Bouygues qui est en cours d'aménagement par les nouveaux acheteurs et locataires, c'est 113 logements de plus à terme, sans compter les autres programmes immobiliers qui ont fleuri ici et là. Si on en croit une fois de plus les statistiques de l'INSEE, il y a en moyenne 2,3 personnes par résidence principale en France ce sont donc 260 habitants de plus environ qui vont élire domicile sur la commune. Au passage le maire a donné les chiffres de la population selon l'INSEE lors des voeux à la population clamant haut et fort qu'il y avait 3108 habitants à  Peynier mais omettant soigneusement de préciser qu'il s'agit des statistiques de... 2010 et non pas de la population de 2013, sans inclure donc les familles qui se sont installées dans les nouvelles constructions de ces 3 dernières années. Toujours est-il que l'objectif de 3500 habitants à l'horizon 2020 sera probablement atteint bien avant à ce rythme.

 

En tout état de cause souhaitons la bienvenue à tous ces nouveaux habitants à qui je donne aussi rendez-vous samedi prochain pour un nouvel article.

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25 janvier 2013 5 25 /01 /janvier /2013 20:51

Décidément les données mises en ligne par le journal du net sur Peynier sont intarissables d'enseignements. Nous avons vu dans De la bonne gestion de Peynier [1] comment la municipalité en place a fait augmenter la dette de manière inégalée ces 12 dernières années, puis dans De la bonne gestion de Peynier [2] que, malgré cette lourde dette, les investissements dans le village sont nettement inférieurs à la moyenne nationale. Aujourd'hui, analysons les dépenses de fonctionnement de notre commune.

 

Les dépenses de fonctionnement regroupent essentiellement 5 postes :

 

  • Les achats et charges externes (contrats divers d'entretien, etc.)
  • Les charges de personnel
  • Les charges financières
  • Les dépenses de contingents (dépenses obligatoires comme l'action sociale, contre les incendies, etc.)
  • Les subventions (notamment aux associations)

 

Les données du journal du net sont éloquentes sur le sujet :

 

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Nous apprenons donc que les charges de fonctionnement de notre commune ont littéralement explosé de 2000 à 2011, passant d'un peu plus de 2M€ à plus de 3M€, avec un remarquable pic en 2007. Coincidence, la période 2007-2008 était une année lourde d'élections, aussi bien au niveau local qu'au niveau national avec des élections municipales, cantonales, régionales, législatives et présidentielles. Les frais de fonctionnement comprennent notamment les frais de réception et représentation, les diverses fêtes et voyages subventionnés en direction d'un électorat bien particulier, et... les frais de justice qui représentaient l'année dernière plus de 100 000 euros aux dires d'un élu lors d'un conseil municipal.

 

Le tableau ci-après rassemble les chiffres clefs du budget de notre commune en 2011 et rassemble l'ensemble des données exposées lors des 3 derniers articles du blog:

 

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Ce tableau nous apporte une dernière information au niveau du résultat comptable et de la capacité d'autofinancement. Ces deux indicateurs sont très en retrait par rapport à la moyenne nationale. Chaque année les élus dans un élan d'autocongratulation nous vantent la bonne gestion de la commune et le bilan positif de l'exercice. On retrouve ce bilan positif dans ces deux indicateurs, et ô surprise, Peynier est en retrait par rapport à la majorité des communes de France.

 

La bonne gestion serait-elle aussi bonne que ce qu'on voudrait nous faire croire ? Il semblerait que non, mais à chacun de voir.

 

A samedi prochain

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